AACom — "Genre et représentations du « métier politique » en France (fin XIXe – XXIe siècle). Regards croisés histoire, science politique"
Appel à projetsAVANT LE 31 JANVIER 2025
COLLOQUE International
22-23 octobre 2025
à Sciences Po Lille, 9 rue Angellier, Lille et à l'IRHIS, ULille, Campus Pont de Bois, Villeneuve d'Ascq
Genre et représentations du « métier politique » en France (fin XIXe – XXIe siècle). Regards croisés histoire, science politique
Définie comme la tendance à la monopolisation des activités politiques principales par des individus vivants pour et de la politique, se consacrant à temps complet à des activités dont ils
tirent leurs moyens matériels d’existence, la professionnalisation du politique témoigne, dès la fin du XIXe siècle, de l’émergence d’un « nouvel entrepreneur politique ». Ainsi, au
moment même où s’invente la politique moderne et se construisent les principes mêmes de la légitimité politique démocratique, les femmes restent pour de longues années exclues du jeu
politique et demeurent aujourd’hui encore des outsiders dans cet espace. Le processus de professionnalisation se fait donc sans les femmes et consacre une vision masculine des rôles
politiques et des qualités y afférant. Le métier politique a été construit par et pour les hommes et valorise des compétences, des savoir-faire et des savoir-être produits d’une
socialisation masculine. Au-delà de leur exclusion de l’espace politique représentatif, les femmes se sont vues de fait interdire l’apprentissage des règles de la politique « légitime »,
tout en se voyant opposer une figure genrée du représentant politique conforme au modèle d’une masculinité hégémonique, bourgeoise, blanche et hétérosexuelle5. Cette exclusion
historique pèse aujourd’hui encore sur les difficultés que rencontrent les femmes à atteindre les postes les plus convoités comme celui de président de la République par exemple ou
encore de Première ministre…
Comité d’organisation
Sandrine Lévêque (Sciences Po Lille, Université de Lille, CERAPS), Julien Rycx (Sciences Po Lille, Université de Lille, IRHIS), Thierry Truel (Université de Bordeaux, CEMMC et Lab-E3D)
Comité scientifique
Catherine Achin, PU science politique (Université Paris Dauphine, IRISSO), Aurélie Audeval, PU junior histoire contemporaine (Université de Lille, IRHIS), Fanny Bugnon, MCF histoire contemporaine (Université de Rennes, TEMPORA), Fanny Gallot, MCF histoire contemporaine (Université Paris-Est Créteil, CRHEC), Alban Jacquemart, MCF science politique (Université Paris Dauphine, IRISSO), Eric Phélippeau, PU science politique (Université Paris Nanterre, ISP), Florence Tamagne, MCF histoire contemporaine (Université de Lille, IRHIS), Sidonie Verhaeghe, MCF science politique (Université de Lille, CERAPS)
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