AACommunication — Colloque "Projets républicains et Révolution française (années 1770-­1820)"

Appel à projets
Comité scientifique : Michel Biard (univ. de Rouen Normandie), Philippe Bourdin (univ. Clermont-Auvergne, IUF), Laurent Brassart (univ. de Lille), Alain Chevalier (Musée de la Révolution française, Vizille), Caroline Fayolle (univ. de Montpellier), Karen Fiorentino (univ. de Bourgogne), Marisa Linton (Kingston university, UK), Raymonde Monnier (CNRS), François Quastana (univ. Aix-Marseille), Jacques de Saint-Victor (univ. Sorbonne Paris-Nord), Pierre Serna (univ. Paris 1-Panthéon Sorbonne, IUF)  

République et Révolution française sont si intiment liées dans les imaginaires collectifs qu’elles ne paraissent souvent faire qu’un. Pourtant, comme l’a dit Camille Desmoulins dans un mot célèbre (« nous n’étions peut-être pas à Paris dix républicains le 12 juillet 1789 »), le régime républicain, conçu comme sans roi, était loin d’aller de soi au commencement de la Révolution. Robespierre le reconnaîtra à son tour en 1792. De fait, la République est entrée en France de manière « furtive », à la faveur des événements ayant précipités la royauté dans l’abîme. Ce caractère circonstanciel de l’avènement de la République éclaire en reflet sur l’absence de conceptualisation a priori du républicanisme par les révolutionnaires ou, plutôt, sur ses diverses conceptions, parfois héritées de la tradition du républicanisme classique. Autrement dit, il n’existe pas de doctrine républicaine commune au commencement de la Révolution française. Il n’en existera pas non plus lors de son achèvement. => Pour en savoir plus

Les propositions de contributions sont à adresser aux organisateurs pour le 15 février 2021 au plus tard.       
            Jean D'Andlau
            Hervé Leuwers
            Come Simien

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