Appel à contributions pour le premier numéro de la Revue d’histoire contemporaine de l’Afrique
Appel à projets
Ce premier numéro de la Revue d’histoire contemporaine de l’Afrique ambitionne d’examiner le rôle des médias et de la propagande dans les empires coloniaux tardifs, les décolonisations et les premières décennies des indépendances africaines.
S’intéresser à la question des médias en Afrique, des années 1940 jusqu’à l’effondrement des derniers empires coloniaux européens dans les années 1970 (décolonisations portugaises en 1975), s’impose aujourd’hui pour trois raisons. C’est d’abord, comme avancent Marie-Soleil Frère et Sylvie Capitant, un champ peu étudié dans la littérature scientifique francophone qui reste l’apanage de la recherche anglophone (2011). Ce champ connait cependant un important renouvellement grâce aux apports de l’histoire impériale et à des approches plus centrées sur la réception et le contenu des médias (Potter, 2012). C’est ensuite une période médiatique très riche et relativement peu connue (Dakhlia, Robinet, 2016). La presse y connaît un premier «âge d’or» (Tudesq, 1995 : 43), le cinéma s’y diffuse plus largement (Goerg, 2015), la radiodiffusion vit son véritable démarrage (Tudesq, 1983), et la télévision sa première implantation (Dioh, 2009). Enfin, la chronologie rassemble délibérément la période des empires coloniaux tardifs et les premières décennies des indépendances afin de souligner les ruptures et les continuités dans le domaine des médias au-delà de l’obtention de la pleine souveraineté… => Suite de l'Appel
S’intéresser à la question des médias en Afrique, des années 1940 jusqu’à l’effondrement des derniers empires coloniaux européens dans les années 1970 (décolonisations portugaises en 1975), s’impose aujourd’hui pour trois raisons. C’est d’abord, comme avancent Marie-Soleil Frère et Sylvie Capitant, un champ peu étudié dans la littérature scientifique francophone qui reste l’apanage de la recherche anglophone (2011). Ce champ connait cependant un important renouvellement grâce aux apports de l’histoire impériale et à des approches plus centrées sur la réception et le contenu des médias (Potter, 2012). C’est ensuite une période médiatique très riche et relativement peu connue (Dakhlia, Robinet, 2016). La presse y connaît un premier «âge d’or» (Tudesq, 1995 : 43), le cinéma s’y diffuse plus largement (Goerg, 2015), la radiodiffusion vit son véritable démarrage (Tudesq, 1983), et la télévision sa première implantation (Dioh, 2009). Enfin, la chronologie rassemble délibérément la période des empires coloniaux tardifs et les premières décennies des indépendances afin de souligner les ruptures et les continuités dans le domaine des médias au-delà de l’obtention de la pleine souveraineté… => Suite de l'Appel
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