Le chantier cathédral en Europe : diffusion et sauvegarde des savoirs, savoir-faire et matériaux du Moyen Âge à nos jours

Appel à communications
Avant le 20 avril Colloque les 23-25 octobre 2019, Auditorium Colbert (INP/INHA), 2 rue Vivienne, 75002 Paris

Contexte
À la suite de l’inclusion des savoir-faire de la Fondation de l’Œuvre Notre-Dame de Strasbourg à l’Inventaire national du Patrimoine culturel immatériel en France, en 2017, la recherche de reconnaissance de la démarche de sauvegarde des savoirs, des compétences techniques et des pratiques sociales des ateliers de cathédrales a progressivement fédéré dix-huit ateliers dans cinq pays européens (Allemagne, Autriche, France, Norvège, Suisse). En ce printemps 2019, ils déposent auprès de l’UNESCO, pour le Registre des bonnes pratiques de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, un dossier de candidature multinationale « Les techniques artisanales et les pratiques coutumières des ateliers de cathédrales, ou Bauhütten, en Europe : savoir-faire, transmission, développement des savoirs, innovation ». Ces dix-huit ateliers (Aix-la-Chapelle, Bamberg, Bâle, Dresde, Fribourg-en-Brisgau, Cologne, Linz, Lübeck, Mayence, Passau, Ratisbonne, Schwäbisch-Gmünd, Soest, Strasbourg, Trondheim, Ulm, Vienne et Xanten) se consacrent tous à la préservation de cathédrales et de grands édifices, ainsi qu’à la recherche, à la documentation et à la transmission des savoirs associés.
Comme d’autres en Europe, ils forment un réseau transfrontalier et vivant au sein de la plus large association européenne d’architectes et de responsables d’ateliers de cathédrales, le Dombaumeister e.V., fondé en 1988, qui promeut la transmission du travail en atelier et les pratiques qui y sont mises en œuvre. Attestés par les sources depuis la fin du Moyen Âge, les liens entre les ateliers ont constitué un réseau européen au-delà des frontières territoriales ; cette coopération est demeurée un élément structurant de la pérennisation des savoir-faire.

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