Soutenance de thèse — Mathieu Parayre

Soutenance de thèse

samedi 8 octobre 2022, 14h
salle F0.44, bâtiment F, Maison de la Recherche, Université de Lille, campus Pont de Bois, Villeneuve d'Ascq

Soutenance de Mathieu Pareyre, Prendre le fusil pour défendre ou renverser les autorités : les Gardes nationales de Lyon et de Marseille de 1830 à 1871

Le jury sera composé de :
        Mme Sylvie Aprile, professeure d’histoire contemporaine à l’université Paris-Nanterre (directrice de thèse)
        Mme Manuela Martini, professeur d’histoire contemporaine à l’Université Lumière Lyon 2 (présidente du jury)
        M. Xavier Daumalin, professeur d’histoire contemporaine à Aix-Marseille Université (rapporteur)
        M. Louis Hincker, professeur d’histoire contemporaine à l’Université Clermont Auvergne (rapporteur)
        M. Matthieu De Oliveira, maître de conférences en histoire contemporaine à l’Université de Lille
        Mme Mathilde Larrère, maîtresse de conférences en histoire contemporaine à l’Université Gustave Eiffel

Résumé : L’ambition de ce travail, qui propose une étude comparative entre les Gardes nationales de Lyon et de Marseille de 1830 à 1871, est de retrouver les gardes nationaux : il s’agit de renouveler l’histoire de la milice citoyenne, en s’appuyant notamment sur une lecture sociale et anthropologique, afin de saisir les conséquences individuelles et collectives que le service a sur les gardes nationaux, et d’identifier les rôles ainsi que les comportements joués et adoptés par ces derniers au cours des révolutions et des insurrections qui ont lieu dans ces deux villes au cours de la période. Ce projet part d’un double postulat : le recours à ces champs historiographiques peut permettre une meilleure compréhension de la Garde nationale, et inversement, la force citoyenne constitue une porte d’entrée majeure tout autant qu’inédite pour enrichir l’histoire sociale, spatiale et urbaine. Cette recherche s’organise en quatre parties, précédées d’un chapitre liminaire. Les première, troisième et quatrième reprennent les trois temps bien distincts pendant lesquels les gardes nationaux prennent les armes : en révolution afin de réorganiser la milice citoyenne et défendre l’instauration du nouveau régime, au quotidien pour assurer le service régulier dont ils ont la charge, et en insurrection afin de prendre part aux combats de part et d’autre de la barricade. La deuxième partie prend quant à elle à bras le corps l’un des angles morts de l’historiographie de la Garde nationale, à savoir l’armement des gardes nationaux. Elle éclaire donc les trois autres parties et permet de mieux comprendre les comportements des gardes au cours de ces trois grands moments.


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