Humanités numériques
Applications
Responsable : Isabelle Paresys
Le « Camp du drap d'or numérique » a pour but de construire un outil de médiation visuelle de l'histoire, destiné à faire revivre auprès d'un large public français et britannique, un site historique disparu. Cet outil, dans sa première phase de développement, pourra être mis à disposition du public en 2020 lors de la célébration, des deux côtés de la Manche, des 500 ans du Camp du drap d'or. Il pourra être confronté aux sources historiques visuelles qui ont véhiculé jusqu'à nos jours l'image de cet événement exceptionnel dans l'histoire des cours européennes de la Renaissance…
=> Le projet
=> La médiation
- émission "Ramène ta science" du 2 mars 2019
- présentation du projet I-Site du 18 août 2020
Le projet, E-Thesaurus—L’orfèvrerie médiévale à l’épreuve de la modélisation numérique : l’exemple de la valorisation de deux oeuvres septentrionales et leur exploitation scientifique pour la création d’un e-‐corpus, est né des réflexions menées par C. Descatoire, conservatrice en chef au musée de Cluny, et M. Gil (université Lille3-IRHiS), avec deux autres spécialistes de l’orfèvrerie, P. George (Trésor de Liège), et F. Tixier (Université de Lorraine), à l’occasion de l’exposition, Une renaissance. L’art entre Flandre et Champagne 1150-1250, que C. Descatoire et M. Gil avaient organisée au musée de Cluny, à Paris, et au musée de l’Hôtel Sandelin à Saint-Omer, au printemps 2013. Un constat avait été fait : l’orfèvrerie septentrionale des XIIe-XIIIe siècles avait produit de grands chefs d’œuvre, dont certains, témoins insignes du talent des orfèvres du Nord, étaient conservés dans les Haut-de-France. Pourtant, contrairement à l’orfèvrerie méridionale médiévale, bien connue du grand public grâce aux émaux limousins, celle des régions nord ne l’était vraiment que des spécialistes, et n’avait jamais bénéficié de l’établissement d’un corpus international en ligne, à la différence des émaux méridionaux ou, dans un autre domaine, des ivoires gothiques.
Ce projet, d’histoire de l’art et des techniques, a donc pour objet d’étude l’orfèvrerie septentrionale des XIIe-XIIIe siècles, avec un axe majeur consacré à la modélisation (3D) et à la restitution en réalité augmentée des objets, deux apports essentiels pour une meilleure compréhension des techniques d’assemblage et, associées aux analyses physico-chimiques, des techniques de fabrication des objets et de leurs matériaux. Les informations ainsi recueillies viendront nourrir une base de données, consultable en ligne, où seront associées données informatives et analytiques aux modèles 3D des éléments étudiés. Par ailleurs, le projet permettra de mieux faire connaitre ces œuvres par le biais d’une exposition virtuelle, commentée sur les aspects techniques de fabrication.
Coordinateurs
- Marc Gil, Université de Lille-Institut de Recherches historiques du Septentrion (IRHIS) UMR-CNRS
- Pierre Hallot, Université de Liège, Centre européen d’archéométrie (CEA), Documentation Interprétation et Valorisation du Patrimoine et de l’Architecture (DIVA)
Équipe de recherche
Laboratoire / Institution | Nom | Prénom | Fonction au sein du projet | Emploi actuel | Discipline |
IRHiS–UMR 8529 (Univ. Lille, CNRS) | GIL | Marc | Co-porteur | Maître de Conférences | Histoire de l’art du Moyen Âge |
Centre Européen d’Archéométrie, Unité de Géoma-tique/DIVA, Université de Liège | HALLOT | Pierre | Co-porteur | Maître de Conférences | Documentation Interprétation et Valorisation du Patrimoine et de l’Architecture ; Archéométrie |
IRHiS–UMR 8529 (Univ. Lille, CNRS) | AUBRY | Christine | Membre | Ingénieur de recherches | Histoire de l’art, Histoire, archéologie |
Autre(s) partenaire(s) (entreprise, association) | Nom | Prénom | Partenaire | Emploi actuel | Domaine d’activité |
Centre de recherche universitaire lorrain d’Histoire (CRULH) – Université de Lorraine-Pôle de Nancy | TIXIER | Frédéric | Membre | Maître de conférences - chercheur associé à l’IRHiS | Histoire de l’art du Moyen Âge |
Palais des Beaux-Arts de Lille | RAYMOND | Florence | Membre | Attachée de conservation du patrimoine | Histoire de l’art - Patrimoine |
Musée de Cluny-musée national du Moyen Âge (Paris) | DESCATOIRE | Christine | Membre | Conservatrice en chef - Chercheur associée à l’IRHiS | Histoire de l’art - Patrimoine |
Musée de l’hôtel Sandelin, Saint-Omer | SAFFRÉ | Romain | Membre | Directeur des musées de Saint-Omer, conservateur du patrimoine | Histoire de l’art - Patrimoine |
Trésor de la cathédrale de Liège | GEORGE | Philippe | Membre | Conservateur du Trésor de la cathédrale de Liège | Historien du Moyen Âge |
Agence wallonne du Patrimoine | MAQUET | Julien | Membre | Responsable du service de Promotion de l’AWAP | Historien du Moyen Âge |
Holusion SAS (Société de conception de systèmes d’affichages innovants, Tourcoing, Plaine-Images) | GUILLAUMONT | Thibault | Partenaire |
Les partenaires institutionnels
- Instituts de Recherches historiques du Septentrion -UdL
- Université de Liège - Département d'Architecture - Art, archéologie et patrimoine
- Centre de Recherche Universitaire Lorrain d'Histoire - Université de Lorraine - Nancy
- Palais des Beaux-arts de Lille/Ville de Lille
- Musée de Cluny - Musée national du Moyen Âge, Paris
- Musée de l'Hôtel Sandelin/Ville de Saint-Omer
- Trésor de la cathédrale Saint-Paul de Liège
- Maison Européenne des Sciences de l'Homme et de la Société -Lille
- Plateforme de recherche IrDIV
Le projet e-thesaurus, d’histoire de l’art et des techniques, a pour objet d’étude l’orfèvrerie septentrionale des XIIe-XIIIe siècles, avec un axe majeur consacré à la modélisation (3D) et à la restitution en réalité augmentée des objets, deux apports essentiels pour une meilleure compréhension des techniques d’assemblage et, associées aux analyses physico-chimiques, des techniques de fabrication des objets et de leurs matériaux. Les informations ainsi recueillies viendront nourrir une base de données, consultable en ligne, où seront associées données informatives et analytiques aux modèles 3D des éléments étudiés. Par ailleurs, le projet permettra de mieux faire connaitre ces œuvres au grand public, par le biais d’expositions virtuelles, commentées sur les aspects historiques, artistiques et techniques de création.
Le projet e.thesaurus s’inscrit dans la structure de recherche MAuVE (MédiAtions VisuElles) : culture numérique et création, qui apportera la majeure partie du financement. MAuVE, soutenu par les universités de Lille, de l’Artois et du Littoral, porte sur la relation entre le numérique, la médiation culturelle et l’accès au savoir, et vise à soutenir des projets développant de manière équilibrée une activité scientifique du meilleur niveau produisant un impact sociétal.
Ainsi, dans le cadre de l’appel à projet « Émergents » « ISI-MESHS », le projet e.thesaurus s’inscrit parfaitement dans les « projets blancs » par ses caractères innovants (nouvelles technologies et visualisation 3D) et interdisciplinaires (Sciences humaines/Sciences appliquées). Bien évidemment, dans les 18 mois du programme, il ne s’agit pas de vouloir explorer la totalité des pièces d’orfèvrerie septentrionales déjà repérées, mais, dans un souci d’efficacité, de tester la méthode et les techniques d’acquisition des images en se focalisant sur deux œuvres uniques, conservées au musée de l’Hôtel Sandelin à Saint-Omer : le Pied de croix de l’abbaye Saint-‐Bertin (v. 1170-1180) et la croix-reliquaire de la Vraie Croix, provenant de l’abbaye de Clairmarais (v. 1210-‐1220).
Pourquoi le choix de ces deux objets ?
Richesse, raffinement et expressivité sont les maîtres-mots qui caractérisent ces « objets », qui dégagent un grand potentiel d’émotion. Ce sont des pièces exceptionnelles à maints égards, aussi bien éclairant sur les mentalités religieuses, la dévotion et les thèmes iconographiques de prédilection des objets liturgiques, que, surtout, représentatives de l’habileté des orfèvres-émailleurs des régions septentrionales au tournant du XIIe et du XIIIe siècle, et emblématiques du monde médiéval, notamment par leur iconographie. Richesse et éclat des matériaux : dorure (argent doré, cuivre doré), pierres précieuses, émaux ; couleurs des émaux et des gemmes. Prouesse technique : variété et raffinement des techniques. Un éventail représentatif des techniques des orfèvres-émailleurs médiévaux. Le pied de croix de Saint-Bertin présente une association harmonieuse des parties en deux dimensions (émaux) et en trois dimensions (figures en ronde-bosse), avec des couleurs d’une puissante vivacité et des émaux offrant une réelle verve narrative. Les figures en ronde- bosse sont d’une grande expressivité, notamment les statuettes des évangélistes rédigeant leur évangile, figures dynamiques et personnalisées, toutes différentes les unes des autres. La croix de Clairmarais impressionne par ses grandes dimensions, la richesse de ses matériaux et l’éventail de ses techniques, le contraste entre l’avers très coloré et non figuré, et le revers figuré et presque monochrome. Qualité exceptionnelle des figures gravées du revers et du réseau de filigranes de l’avers.
Au-delà de leur qualité d’exécution exceptionnelle, ces deux œuvres concentrent de nombreux critères d’ordre à la fois historiques, artistiques et techniques. Le Pied de croix est un chef d’œuvre de l’orfèvrerie médiévale du nord de la France et le seul exemple conservé en France d’un pied de croix orfévré et émaillé de la fin du XIIe siècle (celui, célèbre, de l’abbaye royale de Saint-Denis a été fondu à la Révolution et n’est plus connu que par une longue description qu’en a donnée son commanditaire l’abbé Suger). La Croix de Clairmarais, de grandes dimensions (classée MH), est conservée au musée Sandelin, mais appartient en réalité à la Confrérie Notre-Dame-des-Miracles de Saint-Omer. Son étude et sa numérisation sont donc un enjeu patrimonial de conservation de l’œuvre puisqu’elle possède toujours un caractère liturgique et peut encore aujourd’hui être usitée lors des processions de la confrérie. Surtout, ces deux objets, très complexes dans leur mode de fabrication, concentrent toutes les difficultés que l’on peut rencontrer lors de la numérisation par photogrammétrie ou par lasergrammétrie : dimensions, figures en ronde-bosse associées à des émaux et à des frises en relief ou ajourées, pierres précieuses, perles, verroterie, filigranes, nielle, argent et cuivre doré etc. La complexité géométrique, associée à des matériaux réfléchissant ou déviant les rayons lumineux (phénomènes de réflectance), rend la mise en œuvre des méthodologies classiques d’exploitation photo ou laser inefficace ; d’autres méthodes de mise en œuvre sont à imaginer.
Objectifs, résultats attendus : L’objectif est ainsi de proposer de nouveaux modes d’exploitation des objets du patrimoine, en l’occurrence, l’orfèvrerie médiévale. Ces nouveaux modes doivent permettre d’exploiter des objets disparus, disséminés ou complexes, au travers d’environnements numériques ou reconstruits (impression 3D). Cela requiert l’établissement d’un e-corpus standardisé, contenant des données variées sur les pièces d’orfèvrerie notamment de l’imagerie 3D et des analyses archéométriques. Le programme sera conduit selon deux axes. Le premier, réunira une équipe pluridisciplinaire SHS/CEA-UG qui mènera une réflexion sur l’établissement et les modes d’exploitation de l’e.corpus (base d’informations), avec une analyse des besoins et l’établissement des spécifications techniques, relatifs à l’exploitation des pièces d’orfèvrerie. Les deux pièces du musée Sandelin serviront d’objets étalons pour la constitution de cet e.corpus. Le second axe, mené essentiellement par l’équipe CEA-UG de Liège, en coordination avec l’équipe SHS, concernera la mise en place d’une procédure et d’une méthodologie de numérisation des deux pièces selon les deux modes d’acquisition des images, photogrammétrie et scanner 3D. Il résultera de cette recherche méthodologique un modèle numérique des deux éléments étudiés. La restitution dans l’e‐corpus (histoire de l’art, données archéométriques, 3D) sera de deux types : l’une simplifiée pour le grand public et les acteurs de la culture (médiation, diffusion de l’information, manipulation ludique de l’objet virtuel), l’autre plus complexe, permettant un travail collaboratif d’équipes distantes de chercheurs (mise à jour et enrichissement des informations, manipulations du modèle numérique, annotation du modèle 3D à l’aide de sources documentaires).
Dans le cadre de l’appel à projet CPER MAuVE, et les deux années du programme, il ne s’agit bien évidemment pas de vouloir explorer la totalité des pièces d’orfèvrerie septentrionales déjà repérées, mais, dans un souci d’efficacité, de tester la méthode et les techniques d’acquisition des images en se focalisant sur deux œuvres uniques, conservées au musée de l’Hôtel Sandelin à Saint-Omer : le Pied de croix de l’abbaye Saint-Bertin (v. 1170-1180) et la croix-reliquaire de la Vraie Croix, provenant de l’abbaye de Clairmarais (v. 1210-1220).
Pourquoi le choix de ces deux objets ?
Richesse, raffinement et expressivité sont les maîtres-mots qui caractérisent ces "objets", qui dégagent un grand potentiel d’émotion. Ce sont des pièces exceptionnelles à maints égards, aussi bien éclairant sur les mentalités religieuses, la dévotion et les thèmes iconographiques de prédilection des objets liturgiques, que, surtout, représentatives de l'habileté des orfèvres-émailleurs des régions septentrionales au tournant du XIIe et du XIIIe siècle, et emblématiques du monde médiéval, notamment par leur iconographie.
- Richesse et éclat des matériaux : dorure (argent doré, cuivre doré), pierres précieuses, émaux ; couleurs des émaux et des gemmes.
- Prouesse technique : variété et raffinement des techniques. Un éventail représentatif des techniques des orfèvres-émailleurs médiévaux.
- Le pied de croix de Saint-Bertin présente une association harmonieuse des parties en deux dimensions (émaux) et en trois dimensions (figures en ronde-bosse), avec des couleurs d’une puissante vivacité et des émaux offrant une réelle verve narrative. Les figures en ronde-bosse sont d’une grande expressivité, notamment les statuettes des évangélistes rédigeant leur évangile, figures dynamiques et personnalisées, toutes différentes les unes des autres.
- La croix de Clairmarais impressionne par ses grandes dimensions, la richesse de ses matériaux et l'éventail de ses techniques, le contraste entre l'avers très coloré et non figuré, et le revers figuré et presque monochrome. Qualité exceptionnelle des figures gravées du revers et du réseau de filigranes de l'avers.
Au-delà de leur qualité d’exécution exceptionnelle, ces deux œuvres concentrent de nombreux critères d’ordre à la fois historiques, artistiques et techniques. Le Pied de croix est un chef d’œuvre de l’orfèvrerie médiévale du nord de la France et le seul exemple conservé en France d’un pied de croix orfévré et émaillé de la fin du XIIe siècle (celui, célèbre, de l’abbaye royale de Saint-Denis a été fondu à la Révolution et n’est plus connu que par une longue description qu’en a donnée son commanditaire l’abbé Suger).
La Croix de Clairmarais, de grandes dimensions (classée MH), est conservée au musée Sandelin, mais appartient en réalité à la Confrérie Notre-Dame-des-Miracles de Saint-Omer. Son étude et sa numérisation sont donc un enjeu patrimonial de conservation de l’œuvre puisqu’elle possède toujours un caractère liturgique et peut encore aujourd’hui être usitée lors des processions de la confrérie.
Surtout, ces deux objets, très complexes dans leur mode de fabrication, concentrent toutes les difficultés que l’on peut rencontrer lors de la numérisation par photogrammétrie ou par lasergrammétrie : dimensions, figures en ronde-bosse associées à des émaux et à des frises en relief ou ajourées, pierres précieuses, perles, verroterie, filigranes, nielle, argent et cuivre doré etc. La complexité géométrique, associée à des matériaux réfléchissant ou déviant les rayons lumineux (phénomènes de réflectance), rend la mise en œuvre des méthodologies classiques d’exploitation photo ou laser inefficace ; d’autres méthodes de mise en œuvre sont à imaginer.
2019
- 2-4 décembre 2019 – Campus Lombarderie, Nantes
Consortium 3D
Intervention Marc Gil (IRHiS, ULille), "E. thesaurus : L’orfèvrerie à l’épreuve de la modélisation 3D Valorisation, médiation et exploitation scientifique d’œuvres médiévales"
=> Programme
- 2-3 décembre 2019 – Strasbourg
Congrès LowCost3D 2019
Intervention de P. Hallot (ULiège) avec le projet E-Thesaurus sur Methodology for 3D acquisition of Highly Reflective Goldsmithing Artifact
=> proposition de communication - 28-29 octobre 2019 - Trésor de la cathédrale de Liège
Deux journées d'études Plateformes numériques et patrimoines : quels apports pour la recherche et la médiation ?
=> Appel à communication
=> Programme - 23 avril 2019 - Chapelle des Jésuites, Saint-Omer
7e édition de MuséoHub 3D & Patrimoine(s). Quels impacts sur la rechercher ? Quelles modalités pour la médiation ?
=> Programme
2018
- 11-12 octobre 2018 - Université de Lausanne
Rencontre des doctorants I : Moyen Âge 2.0 Reconstitutions numériques et histoire de l’art : recherche et communication - 8 mars 2018 - IRHiS
Workshop Patrimoine, modélisation numérique et systèmes d'acquisition d'informations les enjeux actuels de la recherche (retours d'expériences)
=> programme
* M. Gil, P. Hallot, "E.thesaurus : l'orfèvrerie à l'épreuve de la modélisation 3D. Valorisation, médiation et exploitation scientifique d'œuvres médiévales", colloque Les rencontres du Consortium 3D SHS, Université de Nantes, 2-3-4 décembre 2019, 12 p. [en ligne]
* Hallot, P., Gil, M.: Methodology for 3D Acquisition of highly Reflective Goldsmithing Artfacts, Int. Arch. Photogramm. Remote Sens. Spatial Inf. Sci., XLII-2/W17, 129–13, 2019 [en ligne]
Porteur du projet : Christine Aubry (IRHiS)
Collaborateur : Martine Aubry (IRHiS)
Entreprise : Arnaud Waels (Devocité)
Partenaires
- Lille -> Bibliothèque municipale, Archives municipales, Archives départementales du Nord, Service d’Arts et d’Histoire, Fonds documentaires de l’Hospice Comtesse, Fonds photographiques de la Ville de Lille, Service Commun de Documentation de Lille
- Roubaix -> Archives municipales, Archives nationales du Monde du Travail, Médiathèque, Service d’Arts et d’Histoire
- Tourcoing - Archives municipales, Médiathèque, Centre local d’Histoire, Service d’Arts et d’Histoire
- Paris -> ECPAD, La Contemporaine
Financement
- DRAC Hauts-de-France
- MESHS
Réalisations
- IRHiS
- Dévocité
Institutions
- Métropole Européenne de Lille
- Université de Lille
- CNRS

Déambuler dans une ville, accompagné d'un outil numérique innovant (sur android et/ou apple) permettant de visualiser in situ des images 2D en réalité augmentée dans la position du photographe à une époque donnée, sur un sujet donné…
=> Flyer
=> Powerpoint de présentation
=> Vidéos :
– Courte sur Lille
– Longue sur Lille-Roubaix-Tourcoing (à venir)
=> Lien de téléchargement :
– pour IPhone
– pour Smartphone
=> Réseaux sociaux :
– sur Facebook (à venir)
– sur Instagram (à venir)
- la traduction des contenus en anglais, néerlandais, allemand…
- la création d'un full web
- l'évolution et amélioration de l'application
Contact : christine.aubry@univ-lille.fr
=> du 16 janvier au 14 février 2019 – Exposition Le Numérique : vers un patrimoine plus identifié et mieux partagé – Espace Culture, campus Cité scientifique, Villeneuve d'Ascq
=> 5-7 février 2019, Toulon – participation à l'atelier du 7 février au Séminaire du réseau des musées et mémoriaux des conflits contemporains (MMCC) sur l'Innovation numérique dans les lieux de mémoire
=> 19 mars 2019, 14h, Espace Baïetto, Lille – Retour d'expérience au Printemps SHS organisé par la MESHS
=> 29 mars 2019, 11h, Office de Tourisme de Lille (sur inscription) – Présentation de l'application in situ au Printemps SHS organisé par la MESHS
=> 28 mars 2019, 16h30 — 6e édition des jeudis du numérique sur le thème de la Culture [slides 79-84]
=> 12 mai 2019 — Interview de Florence Ianna, chargée de médiation scientifique, Service Culture, ULille que l'application ICI AVANT. Voyage dans le temps à l'émission "Ramène ta science" de France Bleu Nord
=> 15-16 mai 2019, Grand Palais de Lille – Présent au salon Innovatives (CNRS) [rubrique "Patrimoine"]
• Interview en direct par France Bleu Nord :
*Pierre-Yves SAILLANT, Commissaire du Salon Innovatives SHS
*Christine AUBRY, Secrétaire générale du laboratoire IRHiS, porteur du projet "ICI AVANT"
• Interview Christine AUBRY par l'équipe du LICA
=> 11 juin 2019, Paris – Journée sur les données de l'Histoire de l'art et de l'Archéologie dans le cadre de l'action ADOC du GdR CNRS MaDICS – Communication sur "Données d'archives et application numérique" ou "Alimenter une application numérique à partir de données d'archives"
=> 18 septembre 2019, Lilliad, cité scientifique, Villeneuve d'Ascq - Vernissage de l’exposition itinérante organisée par un groupement de laboratoires de la région La science comme vous ne l’avez jamais vue dans les Hauts-de-France !, réalisée dans le cadre des 80 ans du CNRS
• Poster
• Livret de l'expo (p. 45)
=> 25-27 septembre 2019, Boulogne-sur-Mer et Marquise – Colloque international Tourisme et Innovation des Territoires – Communication pour l'Axe 1-L'innovation, réponse à l'évolution des pratiques touristiques sur "ICI AVANT. Voyage dans le temps -> Lille, Roubaix, Tourcoing"
=> 21-23 novembre 2018 – Interview – Radio Tongossa au 101e congrès de l'Association des Maires de France (Paris)
=> 7 décembre 2018 – Présentation au 6e Journée d’études régionale Patrimoine et Numérique "Applications et dispositifs culturels numériques innovants"
=> 8 décembre 2018 – Conférence – Bibliothèque municipale de Lille dans le cadre d'un cycle de 5 conférence sur Traces de la guerre 14-18 à Lille : vies, mémoires, corps, rues...

- Ikonikat
Savoir ce que l'on perçoit devant une œuvre d'art, c'est l'objectif de cette application- Resp. Mathias Blanc (IRHiS)
- Ikonikat, au autre regard sur l'art
- Le tiré à part
- Comment regarde-t-on une oeuvre d'art ?
- Ikonikat, un autre regard sur les frères Le Nain (p. 24)
- Comment tu regardes l'Art ? =>
Ikonikat3D
Responsable : Mathias Blanc
Toucher une sculpture est une manière de redécouvrir le geste initial de l'artiste, or en contexte muséal, excepté lors d’expositions spécifiques, le contact avec les sculptures se fait à distance, par le regard. Nous proposons un dispositif numérique qui permet de prolonger l’expérience du visiteur face aux sculptures et d’étudier les relations entre corps et regard. En effet, que ce soit en sculpture ou en peinture, nous pouvons distinguer deux types d'expériences des oeuvres d'art : l’une correspond au geste de l'artiste et l’autre, à celui du spectateur. Un élément relie ces deux gestes : le regard. Mais que lie finalement celui-ci ?
=> Le projet
=> Des vidéos

- Les graffitis du château de Selles (Cambrai)
Resp. Laura Louvrie, Christine Aubry (IRHiS), Maxime Huet et Antoine Saison (Voxcell), Lydie Perrault (Mairie de Cambrai), Nicolas Mélard (C2RMF)
Le château de Selles à Cambrai (département du Nord) fait partie des sites médiévaux et modernes les plus riches en termes de manifestations murales gravées et sculptées. Les gravures les plus anciennes datent du début du XIVe siècle et les plus récentes ont été réalisées il y que quelques décennies. Ces graffitis sont aujourd’hui menacés par de récents phénomènes d’altération. Un projet de recherche a été consacré depuis 2010 à ces vestiges à l’initiative d’archéologues de la DRAC Nord-Pas-de-Calais. L’objectif est l’inventaire, la sauvegarde et l’étude des témoins écrits et dessinés sur les murs par les occupants (soldats, prisonniers, visiteurs) du château. Des techniques modernes (relevé numérique sur photo et numérisation 3D haute résolution) sont employées afin de permettre un enregistrement optimal et une étude des plus fines. Les recherches sont programmées jusqu’en 2017
- Les "graffitis" du château de Selles, Cambrai (France) (2010)
- Publication : Virginie Motte, Nicolas Mélard, "Traces de la vie quotidienne dans une prison médiévale : les graffitis du château de Selles à Cambrai, Nord (France)", Brepols on line, 2013, pp. 221-235
- Publication : Virginie Motte, Nicolas Mélard, "Cambrai (Nord). Château de Selles" [notice archéologique], Archéologie médiévale [En ligne], 43 | 2013
- Publication : Virginie Motte, « Cambrai (Nord). Château de Selles" [notice archéologique], Archéologie médiévale [En ligne], 44 | 2014
- Intervention à MuséoHub3 (11 juin 2015) => Exploration virtuelle du château de Selles de Cambrai : le graffiti révélé (Projet financé par Pictanovo dans le cadre du fonds « Expériences interactives » 2014) resp. V. Motte, Th. Byhet (SRA Nord–Pas-de-Calais), N. Mélard (C2RMF), L. Louvrier (IRHiS, Lille 3)
- Annonce sur le site de la DRAC (2015) : Un outil numérique pour découvrir les graffitis du château de Selles à Cambrai
- Petit livret Actualités de l'inventaire et des études sur les gravures et graffitis du Château de Selles (Cambrai) [nov. 2015] par Th. Byhet, V. Motte, N. Mélard
- Publication : Nicolas Mélard, Thomas Byhet, Virginie Motte, "Cambrai (Nord). Actualités de l’inventaire et des études sur les manifestations graphiques du château de Selles" [notice archéologique], Archéologie médiévale [En ligne], 46 | 2016
- Article Cambrésis. Les mystères du graffiti naval du château de Selles... (Voix du Nord, oct. 2016)
- Article Les graffitis du Château de Selles en visite virtuelle (Voix du Nord, automne 2016)
- Article Cambrai. Des traces et des hommes pour raconter le château de Selles (Voix du Nord, oct 2016)
- Projet de sauvegarde et de médiation porté par Voxcell (2016) =>
- Article Plongée en 3D dans l’imaginaire du Moyen Âge (Inforum, le blog Lille 3, mars 2017)
- Article Le tourisme en mode numérique (Journal du CNRS, avril 2017)
- Article Une visite virtuelle du château de Selles à Cambrai (L'Observateur, mai 2017)
- Article Médiation scientifique : quand la recherche (s')amuse (EducPros-l'Étudiant, juin 2017)
Venez au Labo, 2 rue Louis Renard à Cambrai, pour découvrir cette promenade à 3D
Responsable : Catherine Denys, Nathalie Dereymaeker
Le projet Voir la Ville au XVIIIIe siècle est construit autour d’un objet historique remarquable : le plan-relief de la ville de Lille, fabriqué en 1743, à l’échelle 1/600e, et exposé actuellement au Palais des Beaux-Arts de Lille.
Le projet vise à améliorer la connaissance historique à la fois sur l’objet lui-même et sur ce qu’il représente, à savoir la ville de Lille au milieu du XVIIIe siècle, en mobilisant les méthodes classiques de l’histoire et de l’histoire de l’art, mais aussi des outils numériques spécifiques. Inscrit dans une collaboration étroite avec le Palais des Beaux-Arts, le projet vise également à développer des solutions de médiations muséographiques innovantes autour de la collection des plans-reliefs.
Le projet
=> tout sur le plan en relief de Lille
Sites participatifs et collaboratifs
- Les monuments aux morts
Les objectifs sont :- faire, à partir de l'exemple de ce que nous avons réalisé pour le Nord–Pas-de-Calais, un inventaire exhaustif des monuments aux morts pour la France et la Belgique.
- construire, avec la base de données ouverte à tous, un outil de travail destinée à mener une recherche plus large sur une problématique émise par des historiens de la guerre.
Cette recherche doit mener à "une histoire totale" du monument qu’il faut interroger comme un "révélateur" des sensibilités locales et des "identités des territoires".
- Expositions
* du 14 septembre 2018 au 15 mars 2019 : « Souvenir de la Grande Guerre - Les monuments aux morts du Rhône et de la Métropole de Lyon »
- Livres
* Cadieu-Dumont Céline (éd.), Aux morts pour la patrie : les monuments aux morts de la Première Guerre mondiale dans les communes du Rhône et de la Métropole de Lyon, Lyon, Archives départementales du Rhône et de la métropole de Lyon, 2018, 253 p.
- Interview
* Interview – Radio Tongossa au 101e congrès de l'Association des Maires de France
Resp. Martine Aubry, Ingénieur de Recherche, Membre associée de l'IRHiS (03 20 41 71 53, martine.aubryuniv-lille fr)
- L’Histoire de l’université
Toute institution, qu’elle soit publique et privée, doit être consciente de son passé.
L’Université de Lille présente la particularité d’être à la fois ancienne et récente : récente, car issue des réformes de 1968, ancienne, car héritière de la faculté des Lettres remontant institutionnellement au XIXe siècle et historiquement au XVIe siècle.
Pour l’élaborer, nous disposons de sources diversifiées : des archives de l’institution, des UFR et des laboratoires, lorsqu’elles ont été conservées ; de dossiers spécifiques déposés aux archives municipales ou départementales ; de travaux d’enseignants et d’étudiants pour les périodes anciennes, mais il nous reste un grand travail à faire pour les périodes plus récentes (1950 à nos jours).
Nous souhaitons, depuis la fusion, étendre ce site aux universités ex. Lille 1 et Lille 2.
Il n’empêche que les témoignages des uns et des autres (personnel IATOS, étudiant, enseignant…). méritent d’être recueillis, les sources sauvegardées.
C’est là qu’intervient la mémoire.
Elle se compose de souvenirs personnels, de matériels qu’on a le devoir de conserver (dans la mesure du possible), de lettres, de cahiers, de photographies, de rapports…
La tâche première que nous nous sommes fixée est de rassembler le plus de documents textes et images.
C’est pourquoi nous continuons à lancer un appel :- Que celles et ceux qui ont vécu des moments importants, qui détiennent des documents, qui souhaitent apporter leur concours à notre entreprise se fassent connaître.
- Si vous avez participé à la vie de la faculté des Lettres, si vous possédez des documents (tracts étudiants, papiers associatifs ou autres)
- Si vous avez des documents photographiques (photos de bâtiments, d’étudiants, d’enseignants, de vie universitaire…), pourriez-vous nous les communiquer ?
- Dans un esprit de sauvegarde de cette mémoire, nous numériserons tous les documents et nous les intégrons à notre base de données Images du Nord-Pas-de-Calais (base interrogeable sur Internet. Adresse : http://libris.univ-lille3.fr).
- Sur tous les documents, il est bien entendu que la mention de la provenance sera signalée.
Contact : Christine et Martine Aubry, Ingénieurs de Recherche, IRHiS (0320416287, irhis.rechercheuniv-lille3 fr)