Art prolétarien. Art introuvable ?
Journée d'études
=> Programme
Responsables scientifiques : Erika Dupont, François Robichon (IRHiS, ULille)
À la suite du colloque sur l’Art social en France de la Révolution à la Grande Guerre, organisée en juin 2011 par l’INHA, une première rencontre consacrée à l’art prolétarien avait été organisée en 2012 par le Groupe de contact « Relire l’entre-deux-guerres » au Musée des Années 30 de Boulogne-Billancourt.
Alors que les travaux sur l’art de l’entre-deux-guerres se multiplient avec des approches originales sur l’art naïf (exposition Uhde au LAM en 2017), sur les arts coloniaux (colloque prévu en 2018 par l’INHA), l’art prolétarien reste absent tant dans la littérature artistique sur l’entre-deux-guerres que dans les expositions temporaires et collections permanentes.
Une soixantaine d’artistes français peuvent être catalogués comme prolétariens, exposant régulièrement dans des salons et galeries, mais aussi sur des lieux de travail, à l’image des réalisations ouvrières dans les usines pendant le Front populaire.
C’est au cours des années 1930 que se construit en France un « art prolétarien » qui fait suite au développement d’une littérature prolétarienne dont la définition reste indécise. Si les présupposés idéologiques de la notion de « prolétarien » vont être « soviétisés » à la suite de la conférence de Kharkov en 1930, le monde artistique français issu des milieux populaires va pourtant rester distant aussi bien du « réalisme socialiste » que du « populisme » et inventer de nouvelles pratiques artistiques sur le mode collectif.
En élargissant aux pays voisins de la France, comparables par leur situation politique (Angleterre, Belgique, Pays-Bas et Allemagne avant 1933), cette journée d’études confrontera l’avancée des recherches dans les différents pays représentés et l’état de conservation du patrimoine prolétarien (peinture, gravure, sculpture). Elle s’intéressera dans une approche transdisciplinaire aux questions théoriques et idéologiques constitutives d’un « art prolétarien », qu’il soit littéraire ou plastique.
Alors que les travaux sur l’art de l’entre-deux-guerres se multiplient avec des approches originales sur l’art naïf (exposition Uhde au LAM en 2017), sur les arts coloniaux (colloque prévu en 2018 par l’INHA), l’art prolétarien reste absent tant dans la littérature artistique sur l’entre-deux-guerres que dans les expositions temporaires et collections permanentes.
Une soixantaine d’artistes français peuvent être catalogués comme prolétariens, exposant régulièrement dans des salons et galeries, mais aussi sur des lieux de travail, à l’image des réalisations ouvrières dans les usines pendant le Front populaire.
C’est au cours des années 1930 que se construit en France un « art prolétarien » qui fait suite au développement d’une littérature prolétarienne dont la définition reste indécise. Si les présupposés idéologiques de la notion de « prolétarien » vont être « soviétisés » à la suite de la conférence de Kharkov en 1930, le monde artistique français issu des milieux populaires va pourtant rester distant aussi bien du « réalisme socialiste » que du « populisme » et inventer de nouvelles pratiques artistiques sur le mode collectif.
En élargissant aux pays voisins de la France, comparables par leur situation politique (Angleterre, Belgique, Pays-Bas et Allemagne avant 1933), cette journée d’études confrontera l’avancée des recherches dans les différents pays représentés et l’état de conservation du patrimoine prolétarien (peinture, gravure, sculpture). Elle s’intéressera dans une approche transdisciplinaire aux questions théoriques et idéologiques constitutives d’un « art prolétarien », qu’il soit littéraire ou plastique.
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