Circulations impériales
Journée d'études
28 mars 2019 - 9h15
Salle de séminaire de l'IRHiS
Université de Lille, site du Pont-de-Bois, Villeneuve d'Ascq Les constructions impériales accompagnent les sociétés humaines depuis l’Antiquité. Aujourd’hui ces empires n’en finissent pas d’intéresser les sciences humaines, qu’ils soient formels ou informels. En effet, dans un monde globalisé et inégal, la question des origines de la mondialisation et du rôle des empires dans l’essor des circulations au niveau mondial ne cesse de se poser. Depuis les années 1960, les décolonisations incitent à réfléchir sur la place des empires dans la construction du monde contemporain. L’historiographie anglo-saxonne a été pionnière dans l’étude des circulations intra et transimpériales, à l’image de l’ouvrage de Jane Burbank et Frédéric Cooper, Empires in World History, Power and the Politics of Difference (2008).
Plus récemment, la question de Capes de 2012, les sociétés coloniales à l’âge des Empires a permis la rédaction de synthèses en français. Au-delà de ces ouvrages, ces questionnements ont plus largement renouvelé l’analyse des empires depuis les temps antiques. Ainsi, en 2018, la chaire du collège de France de François Héran « Migrations et Sociétés » s’inscrit dans cette étude des circulations humaines dans une perspective contemporanéiste. Toujours au collège de France, la chaire de Sanjay Subrahmanyam traite quant à elle de l’ « histoire globale de la première modernité ». Appréhender les empires par les circulations qui les animent a permis de mieux comprendre leur fonctionnement interne et la diffusion d’idées et de pratiques en leur sein… => Programme
Salle de séminaire de l'IRHiS
Université de Lille, site du Pont-de-Bois, Villeneuve d'Ascq Les constructions impériales accompagnent les sociétés humaines depuis l’Antiquité. Aujourd’hui ces empires n’en finissent pas d’intéresser les sciences humaines, qu’ils soient formels ou informels. En effet, dans un monde globalisé et inégal, la question des origines de la mondialisation et du rôle des empires dans l’essor des circulations au niveau mondial ne cesse de se poser. Depuis les années 1960, les décolonisations incitent à réfléchir sur la place des empires dans la construction du monde contemporain. L’historiographie anglo-saxonne a été pionnière dans l’étude des circulations intra et transimpériales, à l’image de l’ouvrage de Jane Burbank et Frédéric Cooper, Empires in World History, Power and the Politics of Difference (2008).
Plus récemment, la question de Capes de 2012, les sociétés coloniales à l’âge des Empires a permis la rédaction de synthèses en français. Au-delà de ces ouvrages, ces questionnements ont plus largement renouvelé l’analyse des empires depuis les temps antiques. Ainsi, en 2018, la chaire du collège de France de François Héran « Migrations et Sociétés » s’inscrit dans cette étude des circulations humaines dans une perspective contemporanéiste. Toujours au collège de France, la chaire de Sanjay Subrahmanyam traite quant à elle de l’ « histoire globale de la première modernité ». Appréhender les empires par les circulations qui les animent a permis de mieux comprendre leur fonctionnement interne et la diffusion d’idées et de pratiques en leur sein… => Programme
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