Médias, propagande et décolonisations africaines (1946-1975)
Journée d'études
25 avril 2019 - 9h
salle de séminaire de l’IRHiS
Université de Lille, site du Pont-de-Bois, Villeneuve d'Ascq Cette journée d’étude, ouverte à la participation de tous chercheurs, notamment étrangers, jeunes chercheurs et doctorants, examinera les questions soulevées par le rôle des médias dans les décolonisations des pays africains. Les décolonisations arrivent dans un contexte médiatique nouveau. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les médias, télévision, cinéma, presse et image, bien souvent à usage de propagande, et surtout la radio, sont considérés comme des armes de guerre capables de se jouer des frontières nationales et des fronts. Ils apparaissent comme des moyens privilégiés d’influencer et de convaincre les populations. Ils prennent enfin, dans le contexte de la croissance économique d’après-guerre, une ampleur inégalée.
Ainsi, en Afrique, après 1945, les médias sont utilisés par les puissances coloniales pour renouveler la légitimité de leur domination auprès des populations colonisées et métropolitaines dans le cadre du «colonialisme de développement». Ils participent au renouvellement du discours et de l’imagerie coloniale au sein des empires. Mais ces médias sont aussi engagés dans les guerres coloniales comme instruments de propagande et de contre-propagande à destination des populations colonisées et de l’opinion publique en général. Dans le nouveau contexte de Guerre Froide, qui délimite clairement les camps des amis et des ennemis, ils favorisent une radicalisation des esprits, mais aussi une simplification de la représentation du rapport de force, confirmant le bien-fondé de l’action coloniale, ou à l’inverse une contestation de l’ordre colonial. En outre, ces médias sont intégrés aux stratégies de maintien de l’influence des anciennes puissances coloniales dans leur pré-carré africain, au-delà des indépendances… => Programme
salle de séminaire de l’IRHiS
Université de Lille, site du Pont-de-Bois, Villeneuve d'Ascq Cette journée d’étude, ouverte à la participation de tous chercheurs, notamment étrangers, jeunes chercheurs et doctorants, examinera les questions soulevées par le rôle des médias dans les décolonisations des pays africains. Les décolonisations arrivent dans un contexte médiatique nouveau. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les médias, télévision, cinéma, presse et image, bien souvent à usage de propagande, et surtout la radio, sont considérés comme des armes de guerre capables de se jouer des frontières nationales et des fronts. Ils apparaissent comme des moyens privilégiés d’influencer et de convaincre les populations. Ils prennent enfin, dans le contexte de la croissance économique d’après-guerre, une ampleur inégalée.
Ainsi, en Afrique, après 1945, les médias sont utilisés par les puissances coloniales pour renouveler la légitimité de leur domination auprès des populations colonisées et métropolitaines dans le cadre du «colonialisme de développement». Ils participent au renouvellement du discours et de l’imagerie coloniale au sein des empires. Mais ces médias sont aussi engagés dans les guerres coloniales comme instruments de propagande et de contre-propagande à destination des populations colonisées et de l’opinion publique en général. Dans le nouveau contexte de Guerre Froide, qui délimite clairement les camps des amis et des ennemis, ils favorisent une radicalisation des esprits, mais aussi une simplification de la représentation du rapport de force, confirmant le bien-fondé de l’action coloniale, ou à l’inverse une contestation de l’ordre colonial. En outre, ces médias sont intégrés aux stratégies de maintien de l’influence des anciennes puissances coloniales dans leur pré-carré africain, au-delà des indépendances… => Programme
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